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" Quelquefois,

la métamorphose ne s'achève pas,

elle nous installe dans l'hybride et nous y laisse. "  

 

Cheikh Hamidou Kan

Maud Louvrier-Clerc est une artiste, designer et chercheuse en stratégies de développement durable opérant essentiellement dans les champs du design, des arts visuels & performatifs. Passionnée de philosophie et de biologie, d’économie et d’astrophysique, elle développe une réflexion sur l’évolution.

L’identité, l’interdépendance et l’empreinte sont les thématiques essentielles de son travail reliant art, sciences et spiritualité.

Née le 22 juin 1976, elle vit et travaille à Paris avec deux ports d’attache, l’un à Menton sur les bords de la Méditerranée et l’autre au Cap Coz sur l’Océan Atlantique.

Son travail est régulièrement présenté au sein d’expositions personnelles, comme Les Architectes en 2024, Du Ciel à l’Assiette en 2022 au Jardin des ifs, Le Grand Plongeon en 2021, Climat, la nouvelle Apocalypse ? au Château d’Angers en 2018, en 2016 à la villa Savoye pour Oustide, inside. Elle participe aussi à des biennales et des expositions collectives, comme le Festival des réparations à l’Académie du Climat en 2023, La Conscience de l’eau à la Maison de la Norvège en 2022, avec How innovation creates history ? à Dubaï en 2018.

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Dans le cadre de ses recherches, la plasticienne provoque des rencontres avec des scientifiques, des citoyens et des entrepreneurs autour de l’art et des sciences dans l’objectif de faire émerger des possibles. En 2012, elle réalise sa première résidence artistique à l’Institut des futurs souhaitables. En 2014, la plasticienne crée le protocole JEMONDE, une exploration poétique et citoyenne de l’Anthropocène intégré au programme « Humanities, Art & Society » de l’UNESCO, qu’elle déploie depuis avec de nombreux partenaires comme le Ministère de la transition écologique ou L’Occitane en Provence.

Le regard de l'artiste sur sa démarche

Comment la création de l’univers a t-elle été possible ? Pourquoi suis-je venue au monde ? Comment s’opère le passage de l’inerte au vivant, de l’individu au collectif ? Ce sont les questions dont je cherche la réponse depuis mon enfance. Je passe celle-ci en banlieue parisienne, dans le Jura, sur les bords de la Méditerranée et en Bretagne. Mes voisins sont australiens, suédois, philippins, allemands, hollandais ou camerounais expliquant ma conscience singulière d'appartenance à un monde, régit d'une incroyable diversité et mon goût pour les échanges.

La pratique de la danse et de la musique ont des résonances profondes dans mes recherches et expliquent des jonctions entre les architectures psychologiques et environnementales. Mon travail ne peut se comprendre par une vision parcellaire ou par médium. Il se dévoile à qui a la curiosité de tirer un fil et qui s'amuse à tisser des liens entre mes oeuvres, à la manière d'un enfant.

Collections

Centre des monuments nationaux - fondation Le Corbusier, Villa Savoye - Le Modulaire

Musée d'art et d'histoire de Bormes les Mimosas - Pink Forest