Le Conservatoire des Arts de Montigny le Bretonneux présente l’exposition personnelle Le Grand
Plongeon de Maud Louvrier Clerc du 16 septembre au 21 octobre 2021.
« Cette exposition reflète mon espoir dans notre capacité à évoluer vers un développement durable
pour protéger la biodiversité marine, à travers la mobilisation citoyenne et l’économie circulaire. Dans
un premier espace, diffusion, le visiteur est immergé au cœur de l’océan en proie aux nanoparticules
de plastiques et à la disparition du sable, dans un second espace, action, il peut devenir guérisseur de
l’océan, prendre part à la grande métamorphose et découvrir l’économie circulaire. »
La biodiversité désigne l’incroyable diversité du vivant. Le mot s’est fait connaître en 1992 au sommet
de la Terre à Rio de Janeiro. Mais loin d’être assimilable à un nombre d’espèces, il comprend bien 4
dimensions : la diversité des espèces, la diversité génétique, la diversité des écosystèmes, mais aussi et
surtout toutes les interactions qui existent à l’intérieur et entre ces trois niveaux. Robert Barbault,
professeur en écologie à l’université Pierre-et-Marie-Curie, l’a défini comme « le tissu vivant de la
planète ».
L'exposition personnelle de Maud Louvrier Clerc “LE GRAND PLONGEON” est une immersion dans la
mer en proie aux nanoparticules de plastique et à la disparition du sable. Elle se compose de plusieurs
séries d’aquarelles, de peintures, d’installations dont une participative, d’un ensemble sculptural, d’une
composition musicale et d’ateliers design. Le grand Plongeon nous interpelle tant sur la beauté
océanique que sur la disparition des espèces sauvages, leur potentielle domestication à des fins
récréatives et le non-respect des écosystèmes par l’humanité que sur la nécessité de nous mettre en
mouvement en commençant par l’utilisation de nos objets et la gestion de nos déchets de la vie
quotidienne.
La plasticienne évoque au travers de ses œuvres les dangers auxquels fait face la biodiversité marine
et le défi que doit relever aujourd’hui notre civilisation : la protection de son environnement.
Inspirée par sa pratique de l’apnée et de la plongée sous-marine, l’artiste développe une réflexion
artistique sur l’équilibre et l’évolution. Passionnée de biologie et d’économie, Maud Louvrier Clerc
invite à un questionnement sur notre rapport au monde et au vivant qui trouve aujourd’hui un écho
particulier avec les origines de la covid19. Les espèces ne sont en effet pas indépendantes les unes des
autres, les espèces sont en relation, elles interagissent, elles coopèrent, les unes mangent les autres,
se transmettent des bactéries ou des virus.
L’évolution telle que décrite par Darwin est à l’œuvre. A quoi ressemblera notre Terre dans quelques
siècles, la question reste ouverte.