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Modularité, 2009. icon

La série de collages « Modularité » présente six carrés noirs. Les carrés peuvent se relier par deux, trois
et jusqu’à 6, et se déplacer de manière horizontale ou verticale pour former des rectangles ou autres
formes géométriques à angle droit.


Combien de formes sont possibles à partir de 6 éléments identiques et sous contrainte de respecter un
angle droit ?


Les six carrés se déplacent, à droite, à gauche, en haut et en bas. Leur mouvement respectif est
contraint par la contrainte de rester à angle droit. En fonction de leur regroupement, de nouvelles
formes apparaissent. Si de nombreuses combinaisons sont possibles à partir d’un nombre fixe
d’éléments, la plasticienne qui se prête à un exercice rapide intuitif, découvre à posteriori que la
tentation de les relier se ressent immédiatement. Laisser de la place au vide n’est pas encore naturel.


Le yin (qui pour elle est symbolisé par le cercle) dans un univers yang (qui pour elle est symbolisé par
le carré) est souvent évincé, non pris en compte.