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La Conscience de l’Eau, 2022.icon

Expositions collectives - Maison de la Norvège, Paris .

Sous le commissariat de Madeleine Filippi, du 19 octobre au 30 novembre 2022, la Maison de Norvège à la Cité internationale universitaire de Paris présente l'exposition franco-norvégienne qui aborde la thématique de l’eau à travers le spectre artistique. 

L’urgence d’agir pour la protection de la nature est dite avec une grande poésie. Dans cette exposition, l’artiste française Maud Louvrier Clerc mêle installations d’éléments et peintures organiques et l’artiste norvègien Rune Guneriussen propose des photographies aux ambiances oniriques. Faire dialoguer deux artistes européens, deux visions esthétiques, deux expériences de l’eau différentes, tout en rappelant la nécessité du commun pour comprendre le monde, est le tour de force de cette exposition qui place la notion de lien au cœur de son message.

« Et si l’eau, les mers, les lacs et les océans pouvaient nous parler ? La Conscience de l’eau, est une exposition qui va au-delà du discours écologique que l’on retrouve dans les pratiques artistiques actuelles.Il existe une multitude de mythes autour de l’eau. Chaque culture, chaque période historique les a vus naitre et évoluer. Quand on parle de l’eau on évoque un territoire et une manière dont les populations s’en saisissent.

Cette conscience de l’eau est ici sublimée par les propositions de la française Maud Louvrier Clerc et du Norvégien Rune Guneriussen. L’une mêle installations d’éléments organiques et peintures et l’autre propose des photographies aux ambiances oniriques. Il se dégage de ces œuvres une urgence d’agir pour préserver mais plus encore une grande poésie, comme si la nature, l’eau elle- même tentait de communiquer avec nous.

L’expérience ici est de créer une expérience cathartique. Où l’absurde d’un objet pas à sa place, le dégoût provoqué par les algues et la beauté poétique qui surgissent de ces œuvres viennent interpeller directement le spectateur. 

Ainsi presque contraints, on s’interroge sur notre rapport à cet élément naturel, aux mythes occidentaux que l’on connaît mais également par ceux de notre propre culture et ce que cela révèle de notre société et de nous-mêmes.Faire dialoguer ici deux artistes européens n’est pas anodin, ce sont deux visions esthétiques, deux expériences de l’eau différente et pourtant impossible de ne pas déceler le commun.
N’est-ce pas ici le tour de force de ces artistes de parvenir à travers cette thématique si riche de rappeler la nécessité du commun pour comprendre le monde qui nous entoure ? »
Madeleine Filippi