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LE GRAND PLONGEON « L'exposition reflète mon espoir dans notre capacité à évoluer vers un développement durable pour protéger la biodiversité marine, à travers la mobilisation citoyenne et l’économie circulaire. Dans un premier espace, diffusion, le visiteur est immergé au cœur de l’océan en proie aux nanoparticules de plastiques et à la disparition du sable, dans un second espace, action, il peut devenir guérisseur de l’océan, prendre part à la grande métamorphose. » Maud Louvrier Clerc La biodiversité désigne l’incroyable diversité du vivant. Le mot s’est fait connaître en 1992 au sommet de la Terre à Rio de Janeiro. Mais loin d’être assimilable à un nombre d’espèces, il comprend bien 4 dimensions : la diversité des espèces, la diversité génétique, la diversité des écosystèmes, mais aussi et surtout toutes les interactions qui existent à l’intérieur et entre ces trois niveaux. Robert Barbault, professeur en écologie à l’université Pierre-et-Marie-Curie, l’a défini comme « le tissu vivant de la planète ». L'exposition personnelle de Maud Louvrier Clerc “LE GRAND PLONGEON” est une immersion dans la mer en proie aux nanoparticules de plastique et à la disparition du sable. Elle se compose de plusieurs séries d’aquarelles, de peintures, d’installations dont une participative, d’un ensemble sculptural, d’une composition musicale et d’ateliers design. Le grand Plongeon nous interpelle tant sur la beauté océanique que sur la disparition des espèces sauvages, leur potentielle domestication à des fins récréatives et le non-respect des écosystèmes par l’humanité que sur la nécessité de nous mettre en mouvement en commençant par l’utilisation de nos objets et la gestion de nos déchets de la vie quotidienne. La plasticienne évoque au travers de ses œuvres les dangers auxquels fait face la biodiversité marine et le défi que doit relever aujourd’hui notre civilisation : la protection de son environnement. Inspirée par sa pratique de l’apnée et de la plongée sous-marine, l’artiste développe une réflexion artistique sur l’équilibre et l’évolution. Passionnée de biologie et d’économie, Maud Louvrier Clerc invite à un questionnement sur notre rapport au monde et au vivant qui trouve aujourd’hui un écho particulier avec les origines de la covid19. Les espèces ne sont en effet pas indépendantes les unes des autres, les espèces sont en relation, elles interagissent, elles coopèrent, les unes mangent les autres, se transmettent des bactéries ou des virus. L’évolution telle que décrite par Darwin est à l’œuvre. A quoi ressemblera notre Terre dans quelques siècles, la question reste ouverte. Cliquer ici pour le dossier de presse ------------------ “This exhibition reflects my hope in our ability to move towards sustainable development to protect marine biodiversity, through citizen mobilisation and the circular economy. In the first exhibition space: diffusion, the visitor is immersed in the heart of the ocean, prey to plastic nanoparticles and the disappearance of sand, in a second room, action, they can become a healer of the ocean, take part in the great metamorphosis” specifies the artist. Biodiversity refers to the incredible diversity of living things. The word became known in 1992 at the Earth Summit in Rio de Janeiro. But far from being a number of species, it includes four dimensions: the diversity of species, genetic diversity, the diversity of ecosystems, but also and above all all the interactions that exist within and between these three levels. Robert Barbault, professor of ecology at the Pierre-et-Marie-Curie University, has defined it as “the living fabric of the planet”. “Inspired by my practice of apnea and scuba diving, I develop an artistic reflection on balance and evolution. Balance of ecosystems and evolution, dear to Darwin: What will our Earth look like in a few centuries? The question remains open.” LE GRAND PLONGEON invites the public to an immersive experience in the sea that is plagued by plastic nanoparticles and the disappearance of sand. The exhibition consists of several series of watercolours, paintings, installations, one of which is participatory, a sculptural ensemble, a musical composition and design workshops. It seeks to reveal the beauty of the ocean as well as underline the disappearance of wild species, their potential domestication for recreational purposes and humanity’s lack of respect for ecosystems. Finally it proposed to reflect on the need to set ourselves in motion, starting with the use of our objects and the management of our waste.
Through her artworks, Maud Louvrier Clerc evokes the dangers faced by marine ecosystems and the consequent challenges facing our civilisation today: the protection of its environment and the implementation of moderation and a circular economy.
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