A l’heure où la distanciation sociale devient régulée, l’art peut-il devenir un refuge de liberté ?
Les rencontres Proxémie entendent dévoiler, disloquer, reconfigurer la distance qu’il y a entre nous et la Terre autour d’un espace-temps convivial.
La Proxémie est une approche du rapport à l'espace et aux autres introduite par l'anthropologue américain Edward T. Hall en 1963 qui étudie les distances sociales, notre façon d’occuper l’espace en présence d’autrui et fonde ainsi notre identité. Le terme désigne ainsi d’après Hall « l'ensemble des observations et théories que l'Homme fait de l'espace en tant que produit culturel spécifique »
Invités le 7 octobre 2020 : Léna Spinazzé, Laure Hamon-Vigreux, Amine Allali, Stéphanie Gourdon et Abdellah Aboulharjan
La 1ère rencontre Proxémie du 7 octobre 2020 a permis des regards croisés fertiles entre développement durable et relations internationales, économie sociale et solidaire, télécommunication, digital et intelligence émotionnelle.
Dans le cadre de ma série Architecture réelle, architecture virtuelle, je me questionnais : y'a-t-il fusion, juxtaposition, friction ou collision ? De nouvelles résonances ont surgit : abduction, phygital, augmentation et diminution, rechargement et extension, friction de l’espace-temps, conscientisation de sa place, fantasme de la fusion et séparation.
Proxémie a disloqué la distance, créant des ponts entre le temps long et l’instantanéité, entre le ressenti intérieur et la relation à l’autre.
Bonus :
Abduction, une pratique de la découverte scientifique et littéraire de Sylvie Cattelin
https://www.cairn.info/revue-hermes-la-revue-2004-2-page...